L'aïkido est-il démocratique ?

Non... Et heureusement !

 


Démocratie aikido 01

L'enseignement est assuré par des maitres, ceux qui ont la connaissances du "do" (la voie), et pas par une assemblée de gens incompétents élus par d'autres incompétents qui abandonnent leur destin et leur discipline en ne demandant qu'une chose : qu'on pense pour eux, qu'on agisse pour eux et que surtout on ne leur demande rien...".

Ce qu'on pourrait résumer par "votez pour moi et laissez moi faire je m'occuperai ensuite de tout...". Comme les escrocs : "faites moi confiance"...

N'est-ce pas paradoxal autant qu'incohérent dans une discipline où se sont nos propres actions, nos propres choix - qui donc n'engagent que nous - qui vont génèrer notre évolution et notre maitrise de la discipline ?

Comme disait Churchill « la démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes. »

Tout d'abord de quelle démocratie parle-t-on ? Celle qui fait référence à toutes les démocratie actuelles ?

La Démocratie à Athènes »
Pour vous enlever vos illusions...»

Extraits de ce dernier site :

"En entretenant l’illusion de la participation de tous aux affaires de la Cité, la démocratie permet aux majorités de justifier toutes leurs actions, même les plus répugnantes."

"... Staline avait tout à fait raison : ceux qui votent ne décident de rien ; ceux qui comptent les votes décident de tout."

C'est Non.

Maître Tamura élève du fondateur de l'aïkido avait en son temps répondu à cette question ("l'aïkido est-il démocratique ?" cf en début de texte).

C'est Non.

Alors pourquoi a t-il passé une partie de sa vie à vouloir crédibiliser ce monstre, la "FFAB", quand elle a brusquement perdu son "L" de libre (à l'origine FFLAB, Fédération Française Libre Aïkido et de Budo).

"L" qu'elle portait auparavant quand elle était en accord avec cette idée de liberté et d'aïkido traditionnel.

Raison pour laquelle Alain Peyrache notre professeur, en désaccord avec cette perte du "L", n'a pas voulu cautionné la FFAB alors même qu'elle avait été créée dans son dojo de TASSIN et qu'il en était membre fondateur !

Perte du "L" sous la pression du ministère Jeunesse et sport :
"vous enlever le "L" car vous n'êtes plus libre mais aux ordres de notre ministère."

Me Tamura a suivi la masse démocratique de ses élèves qui voulait un agrément jeunesse et sport...
Alain Peyrache est parti fidèle à ses idées.

La FFAB a t-elle eu son agrément ?

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient... (avait répondu un jour notre ex président Sarkozy...)

25 ans plus tard elle l'attend toujours cela valait vraiment le coup de bouziller l'aîkido français...

Un des plus grand maitres d'aîkido, élève du fondateur, et qui cautionne l'inverse de ce qu'il pense et enseigne sous la pression de la masse de ses élèves incompétents.
Conscient de cela il a bien essayé de récupérer en créant le dojo de Bras : la aussi ce fut un fiasco... Moralité quand on est incohérent on avance pas on régresse...

Bon nombre de pratiquants d'aïkido français, FFAAA par exemple, pour des raisons politiques, par stupidité et obscurantisme, se sont privés de cet enseignement car ils appartenaient à une fédération sportive qui avait pour seule ambition "être agréé jeunesse et sports"... Pour des raisons démocratique : satisfaire une masse de consommateurs !

Étonnant (pour ne pas dire paradoxal ou incohérent) qu'un pratiquant d'aïkido n'ai comme seule ambition de "devenir un sportif et de représenter la France dans les compétitions internationales", surtout quand le fondateur de l'aïkido a prétendu toute sa vie que l'aïkido est exactement l'inverse d'un sport et qu'il n'avait rien à faire dans un milieu sportif.
Que faisait donc les cadres FFAAA aux jeux de Pékin?

Comme cela dérange évidemment, certains sportifs de l'aïkido ne se sont pas privés de dire : "oui mais on a pas compris, il n'a jamais été confronté à ce problème" quand ce n'était pas irrespectueux et du genre : "Il a dit ça mais il était complètement gâteux".

Moralité, on peut être le plus grand maître d'aïkido ayant existé et avoir des élèves qui font exactement l'inverse et qui pour satisfaire des intérêts mercantiles détruisent cette œuvre!!! Parfois même au nom de la sacro-sainte démocratie dont ils ignorent tout.

Malheurs à tous ceux qui ne partagent pas l'avis et n'agissent pas comme ces "piliers de la démocratie".

Il faut de tout pour faire un monde même des crétins et des imbéciles. C'est grâce à eux qu'on apprécie les gens de valeur qui bien sur ne bêlent pas dans le troupeau...
Il faut juste qu'ils restent à leur place et c'est là justement un des enseignements de l'aïkido :
"chaque chose à sa place, et au maximum de ses compétences".
Martial = du dieu mars le dieu de la guerre
Donc de l'homme de troupe au maréchal chacun à sa place. Etonnant de voir que ces 'pseudos démocrates' n'ont pas compris cette évidence.

Ceux qui agissent au nom de la démocratie...

 


Démocratie aikido 01

Ne supportent pas que l'on pense et agissent comme eux. En fait ce sont de fascistes pas des démocrates...

Prenons un exemple : certains reprochent à des enseignants d'aïkido de choisir leur élève ainsi que leur professeur ?
Vont ils reprocher à un boulanger de choisir ses clients et ses employés?

Selon eux ce n'est pas démocratique, ils ne font pas parti des structures fédérales, de la grande communauté fédérale, etc.

"La réalité est que l’individu démocratique ne s’appartient plus lui-même ; il appartient à la majorité démocratique."

"Le citoyen est ainsi aliéné de sa capacité à déterminer les conditions de sa propre existence et de choisir librement le type de relations qu’il souhaite entretenir avec ses semblables."

cf: http://flegmatique.net/notes-sur-la-democratie/.

Voilà donc des pseudo-pratiquants d'aïkido appartenant aux structures fédérales qui reprochent à ceux qui n'y appartiennent pas de ne pas être démocratiques. Des adeptes de "la pensée unique" donc, le "goulag" à la française... Heureusement qu'ils se disent démocrates !

Un groupe ou tout le monde fait la même chose, pense la même chose, agit de la même façon selon une norme obligatoire, etc.

La démonstration qu'ils ne savent pas ce que veut dire ce mot : "démocratique".

Quelle compétence en aïkido et connaissance réelle de l'aïkido ont les gens prononçant des inepties pareils ? Aucune bien sûr.

En démocratie, la liberté d'opinion, la liberté d'association, sont des droits fondamentaux sinon ce n'est pas une démocratie…

Ce que ne supporte pas en fait ces "pseudo-aïkidokas" fédéraux c'est que des gens ne fassent pas parti d'un "troupeau de crétins", se cachant derrière un alibi : leur soif de démocratie.

Pourtant faire parti d'un troupeau de crétins n'a jamais été de la démocratie...

En fait l'homme a horreur d'être seul, en dehors du groupe même si ce groupe il passe son temps à le critiquer. Tout simplement c'est ainsi que l'homme a survécu tout au long des millénaires, être dans le troupeau est inscrit dans ses gènes, c'est pour lui un milieu sécurisé et fiable. C'est le fondement par exemple d'une tribu.

Dans tous les grands événements, la guerre 39-45 par exemple ce sont des individualités qui ne pensaient pas comme le "troupeau" qui nous ont permis de sortir de cette situation. Le troupeau lui collaborait, il y avait quelques exceptions des résistants forts peu nombreux, il n'y a qu'au moment de la victoire que tout le monde était résistant.

Encore un travers de la nature humaine que l'on retrouve aujourd'hui dans l'aïkido. Toutes les avancées de notre civilisation à commencer par l'aïkido de Maître Ueshiba ont été l'œuvre de gens qui ne suivaient pas le troupeau.

Qu'appelons nous démocratie ?

 


Démocratie aikido 01

La démocratie a été inventée par les Grecs, à tout moment n'importe quel membre de la communauté pouvait avoir été désigné par le groupe pour le diriger. Ce qui n'est le cas dans aucune "démocratie" d'aujourd'hui.

De nos jours on voit bien, avec les sénateurs qui font carrière de père en fils et qui nourrissent toute la famille, que c'est loin d'être le cas.

Donc de quelle démocratie parlent donc les "pseudo-aïkidokas" cités plus haut ?

Leur réflexion ne va pas aussi loin on s'en doute.

La démocratie n'est qu'un prétexte pour critiquer ce qu'ils ne comprennent pas à commencer par l'aïkido lui-même : c'est-à-dire des gens qui ne pensent pas comme eux, qui n'agissent pas comme eux alors qu'ils prétendent pratiquer le même art : " l'aïkido".

Sont-ils des responsables ?
Non, que des pratiquants lambdas qui ont quelques années de pratique dont ils s'enorgueillissent.

Ont-ils la mission de protéger l'aïkido ?
Non, juste un désir fou d'exister et de manifester leur petit ego en montrant leur supériorité démocratique (fantasmée puisque leurs vénérées fédérations ne fonctionnent pas de manière démocratique comme expliqué plus haut).

Les structures fédérales aïkido agréées jeunesse et sports pratiquent-elles l'aïkido du fondateur de l'aïkido ? La réponse est clairement non.

Nous sommes le seul pays au monde à avoir des grades d'État et des diplômes d'État. Impressionnant : la France fait ce "n'importe quoi" et voudrait le voir adopter par le monde entier ? Sous la pression de grosses fédération le ministère ira jusqu'à essayer de s'approprier certains terme de la langue japonaise.
On nage en plein délire démocratique dans les plus hautes sphères de l'état... Bien sur ce n'est pas possible... Mais nos grands démocrates ont essayés... C'est pour cela qu'on les aiment.

Ce diplôme n'est valable que sur le territoire français. En dehors de nos frontières, les autres pays fonctionnent tout à fait autrement.

L'aïkido n'a donc rien à faire d'un "agrément sportif"

L'aïkido n'est pas un sport il n'a donc rien à faire d'un "agrément sportif". Il n'y a pas de compétition en aïkido. L'aïkido est la recherche de l'unité, non de la dualité qui est le domaine de la compétition.

Faire de l'aïkido un sport c'est faire autre chose que de l'aïkido, tout simplement exactement l'inverse.

Aucun aïkidoka compétent ne participe à la destruction de sa propre discipline ou alors il a des problèmes de santé mentale.

Le système français de délivrance des examens est un système démocratique : "tout français est à égalité devant la loi, devant les examens…"

Compétence de l'état en aïkido

L'État a-t-il une compétence en aïkido ou dans un quelconque autre art martial ? La réponse est non.

L'État demande au ministère de la jeunesse et des sports de gérer les sports (pas les arts: comme la cuisine, la peinture, la musique, et bien sur l'aïkido traditionnel du fondateur).

Ce ministère gère une partie commune à tous les sports : Rugby, Football, aïkido sportif si cela existe, que l'on appelle le tronc commun, un moyen de nourrir ces fonctionnaires lors des formations.

Pour la partie spécifique : football, golf etc. le ministère demande à une fédération qui reçoit son agrément d'assurer cette partie là pour quatre ans le temps d'une olympiade. Cet agrément sera reconduit ou pas comme c'est le cas en aïkido sportif depuis 2012. Il est d'ailleurs étonnant de voir ces clubs fiers de leur fédération continuer à dire qu'ils sont "agréés jeunesse et sports".

Sont-ils des menteurs ou des gens qui ne sont pas au courant ?

En effet la dernière structure fédérale agréée jeunesse et sports a été l'UFA un groupement de fédérations d'aïkido français qui a implosé en 2010 et dont l'agrément s'est logiquement terminé lors de l'olympiade en 2012.

Depuis aucune fédération d'aïkido n'est agréée. Mais on fait comme si... ce que les Psychologues appelle le "deni" Nous verrons en 2016 si une fédération d'aïkido se retrouve agréée.

Voir ce site qui dénonce ces abus ». Ou celui là ».

Entre temps quelqu'un a t-il arrêté de pratiquer ? Cela n'a rien changé la preuve que cette chimère ne sert à rien sinon a des politiciens de l'aikido pour justifier leur existence.

La communauté fédérale d'aikido sportif est un grand mystère qui échappe à toute logique.

Pour une raison simple : vouloir faire fonctionner un art comme un sport est impossible. Où l'on fait du sport où l'on pratique un art, et dans les deux cas ce sont deux choses différentes et diamétralement opposées.

Le problème est que les dirigeants de ces fédérations, comme leurs pratiquants, "veulent les avantages sans les inconvénients". Le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière et la vache dans le pré.

On a connu cela dans les années 1970 / 1980 ce n'est donc pas nouveau. Ce qui est nouveau c'est que les pratiquants sont beaucoup plus incompétents qu'à l'époque.

Si on va trop dans le domaine de l'art, que l'on adopte le fonctionnement actuel de l'aikido au Japon (le fonctionnement traditionnel autrement dit "un maître - un dojo") cela est problématique pour les dirigeants fédéraux qui n'auront alors plus aucune raison d'exister.

Et par définition ils s'estiment indispensables, c'est la nature même du dirigeant. La possibilité pour des gens incompétents dans un domaine de diriger ce domaine, on voit de suite à quels résultats cela peut mener.

Personne ne leur a dit que c'était impossible. Évidemment leurs ouailles qui ne comprennent rien et qui n'ont aucune culture lorsqu'ils ont affaire à un fonctionnement qui n'est pas le leur s'exclament en choeur : "ce n'est pas démocratique".

De quoi ont-ils peur ? Puisqu'ils détiennent la vérité ???

Démontrant ainsi leur double ignorance de la démocratie et de la discipline qu'ils prétendent pratiquer. Comme quoi et selon l'adage : "il vaut mieux se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet".

Revenons à l'attribution des diplômes par l'État

Il y a le référent, le référé et le référentiel dans tous les domaines.

À l'origine lorsqu'on a demandé à l'aïkido d'intégrer des structures fédérales sportives en 1970, Maître Tamura se trouva fort embêté par la demande du ministère de la jeunesse et des sports de bâtir un référentiel de l'examen pour les grades et pour les diplômes de professeur (comme pour tout examen en France).

Il fallait inventer quelque chose qui n'existait pas en aïkido. Une méthode dite "nationale" ce fut le nom du premier livre de Maître Tamura.

Réunis dans un hôtel parisien à l'époque les uchideshi comme Alain Peyrache eurent à plancher sur le paradoxe suivant : "comment peut-on mettre au point une méthode d'aïkido quand l'aïkido est opposé à toute idée de méthode".

En effet chaque maître d'aïkido a son aïkido, comme chaque artiste interprète son art à sa manière.

C'est d'ailleurs la démarche de l'élève en aïkido qui choisit son maître car en choisissant son maître il choisit l'enseignement qu'il désire.

C'est le sens du terme "NYUMON" et des termes qui désignent l'élève "montei monka monjin", l'élève qui est devant la porte, ou sous la porte ou qui a franchi la porte du dojo.

On voit donc à quel point le moindre terme élémentaire de l'aïkido est à l'opposé de toute idée de sport.

Les diplômes d'Etat sont, disons le clairement, une stupidité du point de vue de l'aikido. La preuve des gens qui n'ont jamais pratiqué l'aïkido ont ces diplômes (aikibudo, etc).

Mais on n'avait pas le choix l'époque : les pratiquants allaient être examinés par on ne sait qui (alors que traditionnellement il n'y a que le maître qui peut avoir un avis sur son enseignement que lui seul connaît - et donc sur son élève).

Là comme dans tout examen il fallait que ce soit anonyme, examiné par des gens qui ne connaissent pas l'élève et ne disposant que de quelques minutes pour avoir une idée de ses connaissances (ce qui bien sur est impossible).

Deuxième impossibilité : comment créer un référentiel qui définit votre compétence alors que ce référentiel est lui-même :

  1. le signe d'incompétence de son créateur,
  2. le signe que l'on a affaire à autre chose que de l'aïkido ?

Voilà pourquoi les dernières générations de pratiquants qui sont arrivées dans ce milieu sans le comprendre en arrivent à dire n'importe quoi, et faire n'importe quoi.

Normal ils sont incompétents : ils n'y a qu'eux qui ne le savent pas... Car en effet les moins bêtes - occupant les postes fédéraux - ont tout intérêt à ce que la base soit le plus ignorante possible : pour être plus facile à manipuler ! (c'est la base si on veut conserver son poste...)

Que leur reste-t-il comme repère : « la démocratie » qu'ils ne connaissent même pas.

Quand cet état de choses sera généralisé l'aïkido deviendra un sport car il aura perdu toute originalité et plus personne ne saura ce qu'est réellement l'aïkido. A ce moment-là tout devient possible pour en faire un sport.

Le ministère ne comprend pas lui-même pourquoi cela n'a pas été plus rapide comme le judo ou le karaté... On pourrait lui répondre que l'aïkido demande d'autres connaissances que des connaissances techniques martiales, chose que ne comprennent pas les sportifs qui ne s'intéressent qu'à la gestuelle.

Faisont confiance aux ignorants et au temps, encore un peu de patience la nouvelle génération de pseudo-aïkidokas va s'en occuper, démocratiquement bien sûr. Comme à la FIFA : "démocratie et sport", le doublé gagnant !

Pas besoin de connaître l'aïkido pour mener cette oeuvre de destruction. au contraire moins on connait, plus c'est facile et moins on a de scrupules...

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